Tokyo - samedi et dimanche

Suite des aventures...

Samedi, je ne suis pas partie très tôt, pour la simple et bonne raison que j'avais été couché tard et qu'en plus j'avais mal dormi. Comme j'avais supprimé Akihabara, je pouvais en plus me le permettre.

Premier arrêt: jardin Koishikawa Korakuen. Qu'est-ce que c'est joli ! Et dire que mon guide ne le renseignait même pas (j'ai trouvé le tuyau sur un forum) ! Pour plus d'infos sur ce jardin, aller lire http://fr.wikipedia.org/wiki/Koishikawa_K%C5%8Drakuen (je ne vais pas recopier, quand même !).

A l'arrière, on peut apercevoir le Tokyo Dome. C'est un stade très connu au japon, c'est le terrain d'une équipe de baseball célèbre (et, au Japon, le baseball, c'est sacré ! Un des sports les plus populaires.)

Dans ce jardin, je me suis rendu compte que les cerisiers étaient déjà en fleurs !

Je dois dire que j'ai passé beaucoup de temps dans ce jardin. J'ai d'ailleurs fait comme les japonais, j'ai diné là. Il y avait d'ailleurs beaucoup de monde ! Tout les japonais étaient venu là, admirer le cerisier en fleur et manger sur un banc (dans les parcs japonais, il y a souvent beaucoup de bancs). D'ailleurs, dans ce jardin, il y a quelques vendeurs de nourriture (ils perdent pas le nord, les japonais, ils ont le sens commercial !).

Finalement, je me suis arrachée à ma contemplation pour me rendre à la boutique Square Enix. Mouais... C'est vachement petit, quand même. Et comme c'est une boutique pour toutes les franchises du groupe, au final, il n'y a pas beaucoup de goodies Final Fantasy (du moins, pas assez à mon goût). J'ai pu quand même admirer quelques jolies choses que personne ne saura jamais se payer, et admirer le superbe Sephiroth dans le sol.

J'ai résisté aux peluches de Chocobo (2000 yen, c'est du vol!).

Au final, j'ai acheté un strap pour gsm (Moogle ^_^) et une petite figurine. Pour la figurine, c'est 300 yen, c'est rien du tout, mais ça part sur un principe commercial: c'est ce qu'ils appellent trading arts, tu achètes une boite et tu es sûr d'avoir dedans une figurine, mâis tu ne sais pas quel personnage tu auras (5 personnages possibles). J'en ai pris un en espérant avoir Squall, j'ai eu Basch, c'est raté ! J'ai rien contre lui, il m'a l'air assez stylé, mais j'ai jamais joué à FF12 alors... Bon, l'avantage, c'est qu'on a un joli sac avec aussi (Chocobooooooooo...).

Etape suivante: le Ghibli Museum. J'avais une heure d'avance, donc j'avais bien le temps. A l'entrée, il y a une peluche géante de Tottoro, mais tous les japonais veulent se faire prendre en photo avec, impossible d'avoir une photo convenable. Donc je me suis assise sur le coté, en attendant qu'il n'y ait personne dans mon champ (et il fallait attendre, hein!). Je crois qu'une japonaise m'a pris en pitié, elle est venue me demander si je voulais qu'elle prenne un photo de moi avec Tottoro. Euuuuh, non, pas vraiment... Mais encore quelqu'un spontanément serviable ! Bon, finalement, j'ai eu la photo que je voulais.

Je me suis dirigée vers l'entrée pour faire d'autres photos. Là, un des travailleurs du musée m'a demandé mon ticket. Je lui donne. "Ah, c'est pour 16h, vous êtes là trop tôt !" "Je sais, je sais." "Revenez vers 15h30, on pourra vous faire entrer à cette heure-là".

Donc, à l'heure dite, j'ai pu rentrer dans le musée. A l'entrée, on vous donne un ticket qui est un morceau de pellicule d'un des films de Ghibli. J'ai eu Porco Rosso (c'est la scéne où il va chez l'armurier acheter des balles). On ne le voit pas bien sur ma photo, désolé.

Et puis, c'est l'émerveillement, ce musée ! Tout est dans le détail : les poignées de portes sont dans le thème Ghibli, partout des peintures avec des personnages de leurs films, des vitraux reproduisants des scènes de films, ... Magnifique, tout simplement. Malheureusement, les photos n'étaient pas autorisées à l'intérieur, mais vous pouvez aller voir ici : http://www.buta-connection.net/studio/musee_visite.php (cliquer sur les différents endroits du musée pour voir une explication et des photos). J'ai particulièrement aimé la seconde exposition permanente, sur l'atelier de travail d'un animateur. Partout, au mur, des dessins de Miyazaki, chacun d'entre eux étant un petit chef d'oeuvre. C'est bien simple, j'étais tellement émue que j'en avais les larmes au yeux (et je n'étais pas la seule!). J'ai dû résister à l'envie d'emporter les dessins !

Dans le musée, il y a une boutique. Elle est assez grande, mais bondée, et je trouve que ce que j'ai vu à Akihabara était mieux. De plus, je trouve que quasi tout se focalise sur Tottoro et Ponyo, alors que ce ne sont pas mes préférés de Miyazaki. J'ai donc juste acheté un porte-clé Chihiro (désolé pour les photos, je ne peux pas faire mieux).

Dernière étape, Tokyo Tower. Alors, déjà avant d'y aller, je n'en pouvais plus tellement j'avais mal aux pieds. Je suis arrivée à la tour en passant par le temple Zozo-ji. C'est super car on voit la silhouette du temple et la tour au-dessus (entre parenthèse, j'adore la couleur de la tour, je trouve ça plus chouette que la tour Eiffel).

Arrivée à la tour, déjà, je suis surprise qu'il y a un gros bâtiment à ses pieds (il ne me semble pas que c'est comme ça, à la tour Eiffel!):

Je prends vite la photo, puis je regarde attentivement: m..., une file ! Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ça. Je me mets dans la file. Au fur et à mesure qu'elle avance, je me rends compte qu'elle est plus longue que ce que je ne pensais. Finalement, j'arrive à avoir mon ticket. Je rentre dans le bâtiment. Il faut refaire la file, au moins une file aussi longue que la précédente, pour prendre les ascenseurs et monter (pas possible de le faire à pieds). Enfin, je survis, j'arrive à prendre l'ascenseur et j'arrive à la première plateforme d'observation à 150m. Si je voulais monter à la deuxième plateforme, à 250m, je dois refaire la file et payer 600 yen en plus. Comme j'avais déjà payé 800 yen l'entrée et que faire la file me semblait insurmontable, je me suis arrêtée là. Au départ, il y avait tellement de monde que je ne voyais rien. Finalement, en me voulant sortir, j'ai dû descendre un étage plus bas où il n'y avait quasi personne. Donc j'ai pu mieux admirer. Globalement, c'est joli, pleins de petites lumières, et il y a un pont illuminé que je trouvais sympa (malheureusement, la photo ne donne rien).

Est-ce que ça vallait 800 yen? Non. Globalement, admirer la tour de l'extérieur est ce qui vaut vraiment le coup d'oeil.

En sortant, pour me récompenser (et parce que je n'avais toujours pas soupé), j'ai acheté une crèpe roulée, contenant des pêches et de la glace à la fraise. Très bon! (Là, je sens que certains bavent, c'est bien fait, niark niark niark.) ^_^

Dernier jour, dimanche.

Le matin, je me suis préparée à quitter l'hôtel. Quelques mots à son propos: c'est vraiment un super bon rapport qualité-prix. Dans ma chambre, j'avais la télévision et un frigo vide pour mettre ce que je voulais. J'avais mon pc, mais, au rez-de-chaussée, il y a aussi des pc à disposition avec l'internet, gratuitement. La douche et les toilettes sont partagées et très propres. La douche est très spacieuse, avec Shampooing et bain douche à disposition. Il y a aussi un sèche cheveux dans une pièce avec des éviers. Dans la chambre, un essui et un yukata est fourni. Bref, tout ce dont j'avais besoin ! Les seuls défauts, si je dois en trouver: un peu loin du métro (10-15 minutes à pied) et un peu bruyant la nuit. Bref, j'y retournerais sans problème et je le conseille à tout les étudiants fauchés (un grand merci à la personne d'un forum qui me l'avait conseillé).

Donc, départ de l'hôtel. Je m'arrête à la gare de Tokyo pour déposer mon pc dans un casier. Comme vendredi, je me sens complètement perdue dans cette gare. Il y a du monde partout, un dédale de chemins, et pas de casiers en vues. J'ai bien dû chercher 15 minutes pour tomber dessus. Puis direction Shibuya.

Shibuya, c'est le quartier des fringues. Moi, je voulais aller voir Shibuya 109 (un building pleins de fringues pour filles), Mandarake (un magasin dédié aux mangas) et Tokyo Hands (magasin qui vend de tout pour la maison).

J'ai trouvé facilement Shibuya 109. C'est un building de 8 étages. Bon, niveau fringue, ce n'est pas pour moi. Déjà que je ne taille pas japonais (j'en ai déjà parlé vendredi ^_^), mais en plus c'est quand même très bling-bling ou quitch et très cher. Visiblement, c'est les magasins pour anorexiques gosses de riches, quoi! Je le jure, anorexique, je ne suis même pas sûr que j'aurais trouvé pour Aline qui fait du S en Belgique ! Puis, bon, c'est pas souvent joli (même si je suis sûre que j'aurais aimé faire du Shopping avec Aline, on se serait bien amusée et peut-être même dégoté un truc sympa). Sinon, niveau goût, les japonaises sont...bizarres! Plus il y a de brillants, plus c'est rose avec des frous frous (et Hello Kitty en prime, c'est encore mieux), mieux c'est. Pour le reste, la mode est ici aussi au couleur fluo et flashy, ça fait mal aux yeux.

A propos de mode, je suis admirative quand même devant les chaussures des japonaises. A part celles qui s'habillent sport et qui mettent donc des baskets ou de simples chaussures, la plupart des filles ont de belles chaussures féminines (et souvent aussi des talons de hauteur indécente!). Souvent, je me dis "Comment font-elles pour marcher avec ça?". Et bien j'ai eu l'occasion de constater que certaines ne savent pas, donc elles marchent en se tordant les chevilles, c'est très très joli à voir. Mais c'est la première fois quand même que je me surprends à regarder les chaussures comme ça (il faut dire, dans le métro, j'ai que ça à faire). Sinon, concernant la mode, c'est à Tokyo que j'ai enfin pu constater le phénomène Vuitton dans son ampleur: j'en vois quand même pas mal, même au bras de jeunes filles (encore des gosses de riches...).

Après Shibuya 109, j'ai voulu trouver les 2 autres magasins mais je me suis perdue. J'ai décidé de reporter ça, et de me rendre à Harajuku pour visiter le temple Meiji-jingu. Là-bas, j'ai eu de la chance, il y avait des mariages Shinto à la chaine et j'ai pu faire des photos. C'est très sympa, mais un peu trop rapide.

J'ai laissé tombé la visite du jardin, il ne me tentait pas vraiment, le temps était gris et j'avais peur d'être en retard pour mon rendez-vous. J'avais en effet rendez-vous à 13h avec un francophone, Julien, pour aller manger. Je ne le connais pas, mais c'est lui qui devait initialement m'héberger samedi. Ne le voyant pas venir, je l'ai appelé: il pensait que c'était 14h (c'est bien les hommes, ça!). Donc, on a fixé un rendez-vous un peu plus tard. Sur le retour du temple, je me suis arrêtée au magasin de souvenir pour m'acheter un joli miroir (pratique pour mettre ses lentilles).

Finalement, j'ai rencontré Julien et on a été mangé ensemble dans un petit resto sympa (pas vraiment orienté japonais). J'y ai mangé d'ailleurs du poulet avec des légumes, ça m'a semblé bon ! Donc, j'ai pu discuté avec Julien. Il a 29 ans, vit au Japon depuis 5 ans et est marié depuis trois ans. Il travaille en temps qu'illustrateur, et sa femme travaille aussi. Même s'il vit au Japon, il porte un regard très critique sur la société japonaise, et la manie des japonais de privilégier le paraitre et de se comporter en mouton. Il a la chance d'avoir pu se faire des amis japonais qui ne rentrent pas dans le moule traditionnel. Mais évidemment ces personnes-là sont rares. Il m'a appris aussi que le rêve des japonais, c'est Disneyland. Par exemple, la plus belle demande en mariage se fera là-bas. Après qu'il m'ait dit ça, j'ai en effet remarqué que la plupart des gens ici profitent de leur congé pour aller à Disneyland Tokyo. C'est vraiment malheureux d'avoir ce genre d'idéal... Bref, on a dicuté, puis il a proposé bien gentillement de me montrer où était Mandarake et Tokyo Hands. Mandarake, c'est très axé mangas, donc très peu de goodies. On a quand même trouvé quelques posters, mais rien à mon goût. Il m'a dit que j'avais probalement raté des trucs, à Akihabara, parce que j'aurais pu y trouver tout ce que je voulais (pas étonnant que je l'ai raté, c'est tellement grand et les magasins s'étalent sur tellement d'étages...). Tokyo Hands, c'est intéressant, mais si on vit au Japon, pas pour le shopping... On y touve de tout: ameublement, décoration, bricolage, papeterie, ...

Après tout ça, j'ai pu reprendre le Shinkansen (un autre modèle de train, je savais caser mes fesses, cette fois ^_^) et je suis rentrée chez moi qu'il était passé minuit.

Je m'excuse pour les photos, certaines sont floues et c'est parfois assez répétitif...

L'abum Picasa:

Tokyo - jours 2 et 3